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Gustave Caillebotte (1848-1894), sa vie , les expositions.
Gustave Caillebotte, un enfant du 10e
Caillebotte dans le 10e
Né le 19 août 1848 à Paris 10e au 160 rue du Faubourg-Saint-Denis (devenu le 152 rue du Faubourg-Saint-Denis) d’après l’état civil : archives de Paris, calepins cadastraux DIP 4, rue du Faubourg-Saint-Denis, 1852). Baptisé le 21 août (archives familiales). Son père Martial est « entrepreneur du service des lits militaires » associé avec un certain Chambry dans une entreprise qui entretient et fabrique des lits et des couvertures pour l’armée ; ateliers, entrepôts, lavoir et machine à vapeur se trouvent au 152 rue du Faubourg-Saint-Denis. Isolé par un jardin de la fabrique, Martial Caillebotte réside sur les lieux depuis 1844 dans un vaste pavillon. Tous les bâtiments seront démolis en 1848 au cours d’une opération immobilière à laquelle Martial Caillebotte est associé et qui le rend propriétaire d’immeubles de rapport terminés en 1871 dans la nouvelle rue des Deux-Gares, reliant la gare du Nord et de l’Est, également récemment créées, et la rue d’Alsace (Archives de Paris, calepins cadastraux, DIP 4 rue du Faubourg-Saint-Denis, 1852, 1862, 1876).
(1) : Notes tirées du Catalogue de l’exposition « Caillebotte » : Galeries nationales du Grand Palais, Paris 12 septembre 1994 - 9 janvier 1995, RMN, Paris 1994
Les raboteurs de parquet (1875) (Musée d'Orsay)
Voir le film d'animation du Musée d'Orsay sur les raboteurs ici
Une exposition Caillebotte a eu lieu en 1994 au Grand Palais (1), puis 15 ans après, le musée Jacquemart-André lui a consacré une exposition inédite (2) ainsi qu'à son frère Martial le photographe.
Exposition : " Dans l'intimité des frères Caillebotte"
au Musée Jacquemart-André ( 25 mars - 11 juillet 2011)
L’exposition, qui retraçait aussi l’œuvre de son petit frère photographe Martial (1851-1910) s'est tenue au musée Jacquemart-André, immense et flamboyant hôtel particulier XIXe du boulevard Haussmann, elle s’intitulait « Dans l’intimité des frères Caillebotte ».
Le face-à-face de Gustave et Martial questionne et renvoie à la question « Qui a influencé qui? », et révèle au passage le travail de Martial, pianiste, compositeur, photographe, dont les 150 tirages n’avaient jamais été montrés. L’œuvre des frères Caillebotte est imprégnée de nostalgie. On y voit un Paris étonnant, mais aussi des scènes de famille, de belles maisons bourgeoises, la rivière, le yachting, le jardin d’Yerres
Une salle du musée est d’ailleurs consacrée aux douces années que le peintre a vécues dans sa propriété essonnienne, bordée par l’Yerres où le peintre a immortalisé des scènes bucoliques de canotage.
Selon Nicolas Sainte-Fare-Garnot, le conservateur, « Caillebotte n’est pas un impressionniste mais un mécène de ce mouvement ». Les deux frères avaient hérité d’une belle fortune familiale et ils se sont adonnés librement à leur art : «... La dernière exposition du peintre remonte à 1994, explique Nicolas Sainte-Fare-Garnot. C’est l’occasion, rare, de savourer une peinture joyeuse, claire, colorée. Une peinture qui apaise. »
(2) D'après CÉLINE CAREZ Le Parisien 26/03/2011
Cette exposition évoquait le lien tant familial qu’artistique qui unissait Gustave Caillebotte, peintre, et son frère Martial, photographe. La mise en regard des toiles de Gustave et des photographies de Martial offrait une lecture inédite des relations entre les frères Caillebotte, mais aussi du rapport complexe entretenu par la peinture et la photographie au XIXe siècle.
Exposition "Caillebotte à Yerres" (5 avril - 20 juillet 2014)
C'est dans la maison familiale de Yerres que s'est tenue l'exposition de quelques 50 toiles du peintre, voir ici
Caillebotte à Yerres
Exposition "Caillebotte à Giverny (25 mars - 3 juillet 2016)