Bulletin n° 12 (2015)
Bulletin N° 12 (2015) : " Autour des théâtres du 10e "
Bulletin de la Société historique du 10e arrondissement de Paris
Consultez les bulletins précédents : N°s 1 à 11 et les N°s Hors série N° 1à 4
ainsi que le livre " Mémoire des rues du 10e " à la rubrique "Archives" : Publications
Résumés
Éditorial, p. 5
Michel TIARD
AUTOUR DES THÉÂTRES
- La Foire Saint-Laurent au XVIIIe s. et la naissance de l'Opéra comique
Claude Calvarin
La Foire Saint-Laurent est avec la foire Saint-Germain une des deux très anciennes foires de Paris. Au milieu du XVIIe siècle, elle se voit enfermée dans l’espace (2,5 hectares) situé entre les faubourgs Saint-Denis et Saint-Martin. Une vraie petite ville en bois se construit et, pour les spectacles, des salles confortables s’installent. La fin du siècle de Louis XIV est marquée par un retour à l’ordre et à la morale qui touche la troupe royale. Le théâtre qui se joue à la foire représente l’esprit frondeur. La musique reste le privilège de l’Académie royale mais, moyennant finances, des droits (souvent exorbitants) peuvent être acquis. On qualifiera alors ces nouveaux spectacles d’opéra-comique. Ce théâtre ne cesse alors de s’affirmer, malgré interdictions et amendes, face à un public très diversifié qui lui fait un succès. Lire la suite dans le Bulletin.
- Le Gymnase, aux origines
Pascal Payen-Appenzeller
C’est une histoire qui aura bientôt 200 ans. Une loi napoléonienne permettait aux huit grands théâtres parisiens de monopoliser le répertoire. Vers 1815 une autorisation fut donner de créer une école d’art dramatique qui mettrait en contact apprentis comédiens et le public. Un arrêté de 1820 permit la présentation de petites comédies inédites en un acte sur une nouvelle scène construite pour ce faire. C’est ainsi que fut inauguré le 30 décembre 1820, sur le boulevard de Bonne Nouvelle, le théâtre du Gymnase réalisé en trois mois. On le surnomme alors « La Bonbonnière » avec sa belle salle blanche et or et ses sièges cramoisis. Eugène Scribe en inaugure le répertoire. Lire la suite dans le Bulletin.
- L’Assommoir : « Du papier aux planches »
Jeannine Christophe
L’Assommoir d’Èmile Zola parut sous la forme d’un feuilleton à partir d’avril 1876 tout d’abord dans le Bien Public puis, face aux critiques acerbes, dans la République des Lettres. L’hostilité ne retombant pas, Zola décida sa publication sous forme de roman. Un genre littéraire était né avec L’Assommoir, le roman « naturaliste ».
Le comble du défi face aux critiques provenant de tous bords fut son adaptation au théâtre dès 1879. Le 18 janvier à l’Ambigu sur le boulevard Saint-Martin eut lieu la première. La pièce connut un succès retentissant qui apporta à Zola la consécration. L’agitation autour de l’Assommoir avait fait sa publicité.
Lire la suite dans le Bulletin.
De la Renaissance à l’Art nouveau !
Benoît Pastisson
A la tête du théâtre de la Renaissance, Sarah Bernhardt a besoin d’une affiche en urgence pour son prochain spectacle Gismonda. Mais nous sommes le 24 décembre 1894 et il est difficile de trouver un illustrateur. Dans l’atelier de son imprimeur il reste un artiste, un étranger (il est tchèque) donc sans famille chez qui passer les fêtes. Il illustre des livres pour gagner sa vie. L’affiche qu’il va réaliser va en faire une célébrité. Il s’agissait d’Alfons Mucha alors âgé de 34 ans. Lire la suite dans le Bulletin.
Le Voile du Bonheur, pièce en un acte de George Clemenceau
Odile Mercier
Clemenceau ayant subi un sévère échec électoral en 1893 décide de se consacrer à l’écriture. Tout d’abord, c’est de journalisme qu’il s’agit. Puis il s’essaie à la rédaction d’un roman et en 1901 il écrit une pièce de théâtre tiré d’un conte chinois Le Voile du Bonheur. En novembre de cette même année cette pièce, mise en scène et interprétée pour son rôle principal par Firmin Gémier, sera jouée au théâtre de la Renaissance qu’il dirige alors. Un petit succès d’estime accueillera la modeste œuvre du Grand homme. Lire la suite dans le Bulletin.
La Grâce de Dieu
Jeannine Christophe
C’est d’une cour qu’il s’agit. Elle s’ouvre au 51 de la rue du Faubourg-du-Temple. Son nom énigmatique « cour de la Grâce de Dieu ». Quel peut bien être l’origine de ce nom ? Voilà la réponse à une question que beaucoup d’entre vous ont dû se poser. Lire la suite dans le Bulletin.
____________________________________________________________________________________________________________________
Pour consulter la liste complète de nos bulletins du n° 1 au n° 12, cliquez ici
Chèque à : Histoire et Vies du 10e, Mairie du 10e, 72 rue du Fbg-St-Martin, 75475 Paris cedex 10
NOM, Prénom ..........................................................................................................................................................................................
Mail : ....................................................................................................................................................................................................
Catégorie : - 2. Publications HV10
Page lue 3652 fois